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3 avril 2011 7 03 /04 /avril /2011 03:09



Les cheminées sarrasines se situent exclusivement en Bresse, et plus précisément dans le secteur Bâgé-le-Chatel - Pont-de-Vaux - Cuisery - Saint-Triviers-sur-Courtes et Montrevel-en-Bresse.

Il faut rappeler que ce que nous appelons la Bresse, c'est en fait une partie du département de l'Ain et et de la Saône-et-Loire, qui elle même se divise en trois partie : la Bresse Chalonnaise près de Chalon-sur-Saône, la Bresse Louhannaise près de Louhans et la Bresse Mâconnaise, parce qu'elle se situe juste en face notre ville de Mâcon. Ce sera cette dernière qui sera le fruit de notre attention et que nous allons parcourir à la recherche de ces fameuses cheminées.

C'est également dans cette partie de la Bresse que se situait l'ancienne seigneurerie des sires de Bâgé, qui fut rattachée en 1272 à la Savoie, par le mariage de Sybille de Beaugé avec Aimé IV de Savoie. La Préceptorie de l'Aumusse, que nous vous avons présentée il y a quelques temps, se trouvait aussi sur les terres des sires de Bâgé.

La construction de telles cheminées serait antérieure au XIIIème siècle, dont les origines sont fort discutées aujourd'hui. Pourquoi ont-elles été construites uniquement sur le territoire de cette ancienne seigneurerie ? Personne ne peut raisonnablement répondre à cette question. Nous vous proposerons donc une série de thèses logiques formulées par d'éminents spécialistes.

C'est vers la fin du XVIIIème siècle que , de Secqueville, le comte de Montrevel et T. Riboud formulèrent la première hypothèse selon laquelle des restes des bandes barbares décimées en 732 à Poitiers par Charles Martel se réfugièrent et s'installèrent le long des berges de la Saône en apportant avec eux ce type de construction. Nous ne leur devons peut-être que le principe du foyer central, car il n'existe aucune cheminée sarrasine en Saône-et-Loire.

Gabriel Jeanton, précédemment cité, fit d'importants travaux sur le pays bressan et découvrit des archives concernant la trace de certaines populations balkaniques qui, après la chute de Constantinople en 1453, fuirent devant les troupes turques de Mahomet II et traversèrent le mâconnais. Peut-être apportèrent-elles ce type de cheminée... Mais cette thèse fut en partie détruite par une monographie de MM. Dard et Brun. Ils indiquèrent dans leurs travaux, qu'au cours de 1331 et 1478, date postérieure à la prise de Constantinople, une diminution du nombre d'habitants fut enregistrée alors qu'au contraire une augmentation de la population aurait du être constatée avec l'arrivée des nouveaux arrivants.

Lors d'une correspondance avec M. Robert Moninot, celui-ci nous confia son point de vue à propos de ces fameuses cheminées, dont voici un extrait :

"Avec tous les ouvrages que j'ai pu consulter relatant l'histoire et parallèlement l'évolution de l'architecture en Europe, j'ai constaté qu'une hypothèse pouvait être assez solidement émise : influence de l'architecture des pays nordiques utilisant le bois. Ceci pour la structure même de l'âtre chauffant au large et débouchant au faîte du toit par une énorme hotte trapézoïdale. Les mêmes cheminées existent en Suède et surtout en Norvège. Curieusement, on en retrouve des spécimens en Allemagne, en Suisse Hémonique et en Franche-Comté. On peut donc supposer que les invasions barbares du Vème et VIème siècle ont pu véhiculer le principe. Et je pense tout particulièrement au peuple Burgonde qui, parti d'une île de Suède, est venu s'implanter dans nos régions. En Allemagne, dans les vallées de la Simmen et de la Saal, elles sont dénommées "Bourguignonnes". Quant à la mitre qui la caractérise à l'extérieur si spécifiquement, on se perd en conjectures. Dans le Nord, il en existe de semblables en bois (planches assemblées et décorées), en Suisse et en Savoie. Mais on en trouve également dans les Balkans"

Selon une thèse particulièrement intéressante, admise par M. Jeanton, il s'agirait d'une intervention possible des moines-soldats dans la création de ces édifices. En effet, ceux-ci créèrent dès le XIIème siècle, de nombreuses maisons en Bresse et plus particulièrement à Bâgé. Quelles étaient les relations entre les sires de Bâgé et les moines ? Par quelle loi, quel privilège avait-on le droit d'avoir une telle cheminée, et pourquoi ? Autant de questions qui resteront encore sans réponses longtemps.

Plus récemment, Monsieur Desbat, architecte des bâtiments de France, explique que l'on disait souvent au siècle dernier, et dans toutes les régions de France "oh, ce sont des combines arabes", ou "des affaires sarrasines", pour dire "des affaires dont on ne sait pas d'où elles viennent", "des choses qu'on ne connaît pas".

Théorie, pour ma part, quelque peu simpliste.


LA CHEMINEE SARRASINE

Par appellation, une cheminée est dite sarrasine lorsqu'elle est constituée des deux éléments suivants :

1) une mitre décorative externe, située sur le toit de l'habitation.
2) un foyer centrale interne, associé à la mitre et situé dans la salle principale appelée "maison".

LA MITRE

Véritable petit clocher campagnard, son architecture insolite et variée ne paraît pas réellement "cadrer" avec la vraie personnalité de la ferme bressane. Son hauteur peut varier de 2 à 5 mètres, suivant le nombre d'étages et d'ouvertures servant à laisser passer la fumée.
coupe d'une cheminée
Constituée de briques et de torchis, puis recouverte d'un enduit, chaque mitre possède un style, une décoration particulière qui varie suivant le lieu et la date de construction. Par exemple, les plus anciennes, encore visibles, ont leurs imbrications (assemblages décoratifs qui encadrent les baies) saillantes à l'extérieur, alors que les plus récentes ont leurs imbrications moins prononcées et même non saillantes.
Chaque cheminée est possède une croix en fer forgé ou en brique, sauf une qui est surmontée d'un croissant perché au bout d'une longue tige de fer et qui n'a d'ailleurs aucune signification. Avec le temps, quelques croix ont disparu, ainsi que la cloche dont chaque mitre était pourvue et qui servait à prévenir les travailleurs dans les champs.

A l'heure actuelle, il n'existe plus que 4 types de mitres :
le type polygonal,
le type carré à pyramide,
le type carré avec lanterne terminale,
le type rectangulaire en reliquaire.
Type polygonal


Il ne reste plus que 16 mitres de ce type qui est le plus fréquent dans la partie sud de la Bresse. La mitre a subi des influences diverses, le socle de la base est carrée ou rectangulaire, puis on passe par une disposition sur trompe à une partie octogonale typiquement romane. Ensuite, un ou deux étages ajourés cylindriques viennent s'empiler sur cette partie polygonale.

L'ensemble est surmonté d'une partie conique avec coupole intérieure qui pour les plus anciennes présentent des ouvertures d'influences gothique. Une croix parachève toujours le monument.

Le Tiret : mitre du type polygonal
Le Tiret
Bourdon : mitre du type carré
Bourdon
Type carré à pyramide


Il reste 13 mitres de ce type qui est le plus fréquemment rencontré dans la partie nord de la Bresse. Notons cette fois la ressemblance avec le clocher roman de l'église Saint-Philibert de Tournus. Souvent de grandes dimensions, la base et les étages ajourés sont dans un même plan carré ou rectangulaire. Cet ensemble est surmonté d'un "chapeau" pyramidal ainsi que d'une croix, l'influence romane est indéniable. Dans certains cas, l'influence orientale réapparaît comme à Saint-Romain, les arêtes de la pyramide étant légèrement courbes.

Type carré avec lanterne terminale


Datant de la fin de l'ancien régime, les trois dernières mitres de ce type sont d'inspiration baroque correspondant au style rococo apparu dès la fin du XVIème et au début du XVIIème siècle. La mitre est du type carré à pyramide avec en plus une lanterne terminale ajourée. Parfois le dôme du toit de la mitre est encadré par 4 pinacles.

Le Sougey : mitre du type carré avec lanterne terminale
Le Sougey
Le Mont à Chevroux : type rectangulaire en reliquaire
Le Mont à Chevroux
Type rectangulaire en forme de reliquaire


La cheminée de Mont, à Chevroux, est une des dernière, elle est rectangulaire, en forme de reliquaire gothique et possède une série de baies très stylisées. Une crête de briques taillées couronne le sommet du toit.

 

LE FOYER CENTRAL

De la mitre située sur le toit, un vaste manteau pyramidal descend jusqu'au ras du plafond de la salle principale. Sa surface à la base est souvent un carré qui a de 3 à 5 mètres de côté. Il repose à la fois sur le mur de refend et sur la poutre-maîtresse qui partage la maison en deux.
Parfois, des piliers verticaux de soutien ont été ajoutés, ils sont ornés de décorations diverses : croix, coeurs, etc... Des petites cavités y ont été parfois aménagées afin de recevoir des statuettes.

Contrairement aux mitres, le manteau est toujours identique. Il est constitué d'une charpente en bois dont le "remplissage" est fait de briques enduites et de torchis. Deux chevrons traversent ce manteau à mi-hauteur et en supportent un 3ème auquel est fixé la crémaillère à anneaux appelée encore "comacle", soit directement, soit par l'intermédiaire d'une potence mobile réglable du nom de "rafle" ou "âne". Ainsi, le foyer se trouve au centre du manteau et les paysans pouvaient circuler autour du feu d'où son appellation de foyer central ou "foyer qui chauffe large".
Bebey, pilier droit
Bebey : pilier droit
La cheminée sarrasine possède également une plaque en fonte appelée suivant les régions "taque", "platine" ou "foyère", qui, au lieu d'être verticale contre le mur est à plat au centre du foyer.

L'"archebanc" ou "banc des ancêtres" est le meuble le plus intéressant et le plus vénérable de la maison. C'est un grand banc à haut dossier pourvu d'un coffre. Quelquefois, il était équipé d'un petit coffre à chaque extrémité, l'un pour le sel et l'autre pour le tabac. Cet archebanc est le 3ème élément indissociable de la cheminée sarrasine.

Le jour de la mise en place de l'archebanc contre le mur de refend et de sa bénédiction, était l'occasion d'une grande fête pour la ferme. Généralement orné de décorations diverses, la date de l'édification de la cheminée y était souvent gravée, ainsi que sur les murs. Seuls les parents et les grands-parents étaient habilités à s'y asseoir, bien que certains hôtes y étaient conviés en signe de reconnaissance, et toutes les affaires importantes traitées sur l'archebanc étaient équivalentes à un serment sur la Bible, donc toujours réalisées.

 


 

BIBLIOGRAPHIE
Ghislaine DULIER
Gabriel JEANTON
Gabriel JEANTON
Gabriel JEANTON
C. BRUN
Ch. DARD
P. BASSET
M. de GACON
V.A. MALTE BRUN
Ardouin DUMAZET
: Les cheminées sarrasines. Editions la Taillanderie. 1990.
: Les cheminées sarrasines.
: Les prétendus sarrasins des bords de la Saône.
: L'habitation paysanne en Bresse. 1924.
: Les prétendus sarrasins d'Uchizy et de la Bresse. 1934.
: Uchizy monographie. 1925-1926.
: Les cheminées sarrasines de la Bresse.
: Histoire de la Bresse et du Bugey. 1825.
: La France illustrée. 1881.
: Voyage en France. 1909.

 

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25 février 2011 5 25 /02 /février /2011 15:42

FACADES
Métallique Métal sigma Plieuse 193 €/m²

galvanisation non-traitée thermo-laquée 60 €/m²

 

Rébéton 380 €/m²

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25 février 2011 5 25 /02 /février /2011 12:02

Type 316 stainless is used on the exterior of both the Petronas Twin Towers and the Jin Mao Building, two of the world's tallest skyscrapers.

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/7/7f/316L_Stainless_Steel_Unpolished.jpg


http://www.stainless-steel-world.net/pdf/sswNNB_duplex_padova.pdf?resourceId=105

  • No. 0: Hot rolled, annealed, thicker plates
  • No. 1: Hot rolled, annealed and passivated
  • No. 2D: Cold rolled, annealed, pickled and passivated
  • No. 2B: Same as above with additional pass-through highly polished rollers
  • No. 2BA: Bright annealed (BA or 2R) same as above then bright annealed under oxygen-free atmospheric condition
  • No. 3: Coarse abrasive finish applied mechanically
  • No. 4: Brushed finish
  • No. 5: Satin finish
  • No. 6: Matte finish
  • No. 7: Reflective finish
  • No. 8: Mirror finish
  • No. 9: Bead blast finish
  • No. 10: Heat colored finish-wide range of electropolished and heat colored surfaces

 

Duplex Stainless Steel

Duplex stainless steels are called “duplex” because they have a two-phase microstructure consisting of grains of ferritic and austenitic stainless steel.

http://www.imoa.info/_files/images/fig_duplex.gif

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25 février 2011 5 25 /02 /février /2011 10:53

GALVANISATION A CHAUD

La complémentarité des sociétés de son groupe :
Avec les sociétés CHIMICOLOR (Dacromet, Geomet et peinture), GMC (zingage, phosphatation, Magni 565 et Zintek) et PSG INDUSTRIES (cataphorèse), GALVA PLUS se positionne comme un acteur français de tout premier ordre dans le domaine de la galvanisation à chaud.

Sa position géographique centrale en France qui permet d'optimiser les délais de livraisons.

PERCAGES



UNE REGLE SIMPLE

la règle de base est d'assurer une évacuation intégrale des liquides afin que ceux-ci circulent librement dans la pièce lors des différentes phases du traitement.

Imaginez que vous plongez votre pièce dans une piscine, et qu'il faut que l'eau pénètre dans toute la pièce et en ressorte intégralement en ressortant la pièce de l'eau. La galvanisation, c'est exactement la même chose.

Si la géométrie de votre pièce ne permet pas une entrée et évacuation des liquides de traitement, il vous appartiendra de réaliser des perçages supplémentaires qui répondront à cet impératif.

Bien sûr notre équipe technique se tient à votre disposition pour vous conseiller dans le placement des perçages.

UN PERCAGE OUBLIE PEUT TUER

Avant immersion dans le zinc en fusion, vos pièces sont plongées dans des bains liquides de dégraissant et décapant. Si vos pièces sont mal percées ces liquides ne s'évacueront pas et resteront emprisonnés lors du passage dans le zinc en fusion.

La réaction est immédiate : le liquide chauffe par contact avec le zinc en fusion, il y a vaporisation, la vapeur ne peut pas sortir et fait exploser la pièce projetant plusieurs tonnes de zinc à 450°C plusieurs mètres autour du bain. Nous ne pouvons mettre en jeu la sécurité de notre personnel.

Outre le risque d'explosion, des pièces mal percées provoqueront des coulures et surépaisseurs disgracieuses.

 

ASSEMBLAGES

 

UN ASSEMBLAGE ADAPTE

Les règles d'assemblage permettent d'éviter que vos pièces ne se déforment tout en assurant un écoulement parfait des liquides.
Pour éviter les déformations, il faudra éviter tout assemblage unissant des pièces fines à des pièces épaisses : les vitesses de dilatation et de refroidissement étant différentes, vos pièces travailleront et seront irrémédiablement déformées.
Les règles d'évacuation des liquides devront éviter l'emprisonnement de ceux à l'intérieur des pièces mais aussi à l'extérieur : une fois la pièce galvanisée, un liquide emprisonné entre deux pièces suintera sur la galvanisation et la tâchera. Veillez donc, à ce sujet, à assurer des soudures étanches.

Les principes sont :

- Faites toutes les soudures et découpages au chalumeau avant galvanisation.
- Essayez d'utiliser plutôt des assemblages boulonnés quand vous pouvez.
- Concevez les structures à la dimension maximum que GALVA PLUS peut traiter 7.80x1.40.3.20 m.
- Si vous ne pouvez pas éviter la soudure et la découpe sur site, assurez-vous que vous avez accès au dos de la soudure pour pouvoir reconditionner la protection anticorrosion lorsque vous avez fini…

 

La cataphorèse ou l'électrodéposition cationique est une technique de peinture industrielle, employée notamment dans l'industrie automobile.

Principe technique 

La cataphorèse est une technique de peinture qui consiste à immerger la pièce dans un bain de peinture hydrosoluble, en mettant la pièce en cathode (d'où le nom de cataphorèse), et en faisant migrer les particules de peintures en suspension dans le bain au moyen de courant électrique, de l'anode vers la cathode. Les particules de peinture se déposent alors uniformément et sur toute la surface de la pièce immergée. La pièce (ou le bain) est légèrement agitée pendant l'opération qui ne dure que quelques minutes. Ensuite, la peinture est cuite au four.

Avantages de cette méthode 

  • Toute la surface de la pièce est couverte, même les parties creuses et cachées, ainsi que les arêtes vives (contrairement à la peinture au pistolet électrostatique).
  • La couche est fine et régulière, environ 20 micromètres. Cette finesse permet de peindre les filetages sans les boucher.
  • L'homogénéité de la couche confère une excellente tenue à la corrosion et une bonne couche d'accroche pour un primaire.

 

Association du titane à d’autres métaux
  1. La corrosion glavanique pourrait avoir lieu quand des métaux distincts sont associés l'un à l'autre et elle nécessite :
    • Un métal doit être substantiellement moins résistant à la corrosion que l'autre
    • Un bon contact électrique entre les métaux
    • Une voie électrolytique (eau, eau de mer, acide, solution alcaline ou aqueuse ) entre les métaux
    Si l'une ou l'autre de ces conditions est absente, la corrosion galvanique n'aura pas lieu.
  2. Le taux de corrosion galvanique du métal le moins résistant (moins noble) du couple va varier en fonction des zones de surface active ou exposée des deux métaux associés, le rapport anode (corrosif)/ électrode. La plus grande des corrosions du métal le moins anodiquement noble se produit lorsque l'électrode est grande par rapport à l'anode. Peu ou pas de dommages sont produits lorsque l'anode est grande par rapport à l'électrode.
  3. Le titane est hautement résistant à la corrosion et va généralement causer des dommages plus rapides à un matériau actif moins résistant auquel il est associé. Le titane sera généralement le métal le plus noble et la cathode dans la cellule galvanique.
  4. Le titane ne devrait pas être associé directement aux métaux moins nobles, tels que le magnésium, le zinc et l'aluminium. Ils vont être susceptibles de subir une corrosion accélérée et, durant le processus, le titane pourrait absorber de l'hydrogène qui est engendré comme le produit cathodique de la réaction corrosive.
  5. Le titane devrait être associé aux alliages à base de cuivre et à l'acier carboné. Une protection efficace contre les attaques galvaniques doit être fournie à ces métaux moins nobles.
  6. Le titane devrait être associé directement, et cela sans risque, dans des environnement neutres, légèrement réducteurs et oxydants à des métaux et alliages résistants à la corrosion, ayant un potentiel similaire dans les séries galvaniques, tels que l'acier inoxydable super duplex, l'acier austénitique 6Mo, l'acier duplex de 22% de chrome, 625, C-276 et ceux semblables. Une grande attention doit être donnée à la vérification de la compatibilité avec l'environnement où l'on intentionne y travailler. Par exemple, l'acier diuplex de 22% de chrome devrait être associé au titane dans le pétrole légèrement acide et les saumures, et non dans de l'eau de mer, à moins que la protection cathodique soit fournie pour surmonter la susceptibilité de l'acier de se fissurer à cause de la corrosion.
  7. Les métaux et matériaux tels que les composés de fibre de graphite et de carbone, qui sont encore plus résistants à la corrosion que le titane et qui augmente la potentiel de corrosion dans les zones passives du titane, pourraient être associés à lui et vont maintenir la résistance du titane dans des environnements réducteurs aussi bien neutres que oxydants. Cet effet est la base de la protection du titane par le palladium et métaux du groupe du platine dans des environnements et fissures d'acides de chlorure réducteurs. Cette protection ne sera pas fournie pour le petit nombre de cas où, dans des conditions d'acide réducteur (acides sulfuriques et hydrolhydriques concentrés et acide hydrofluorique), le film d'oxyde qui se trouve sur le titane est attaqué et ne peut être maintenu ou restauré.
  8. Le titane peut être aussi directement connecté avec les métaux et alliages tels que les aciers inoxydables qui sont compatibles d'un point de vue galvanic quand ils sont dans leur condition passive dans un environnement spécifique. Ces alliages pourraient être activés par la corrosion ou la corrosion par piqûres mais cet effet est réduit lorsque qu'ils sont associés au titane. La plus importante chose à prendre en considération doit être de s'assurer que l'alliage sélectionné est approprié pour l'environnement de service.
  9. La corrosion galvanique devrait être évitée par la sélection de matériaux pour le design et par la protection apportée par des métaux moins nobles ajoutés au système. Les techniques incluent le revêtement par le titane au voisinage de la jointure pour réduire le rapport réel de anode / électrode, l'isolation électrique des composants de titane par l'usage de joints et de boulons gainés non conducteurs, l'installation de petites sections de lourdes cloisons facilement remplaçables composées du métal le moins noble, suppression de la corrosion chimique du métal actif.
  10. La potentielle protection cathodique, qui est impressionante, ne devrait pas délivrer plus de -0.85v SCE en eau de mer ou près des saumures neutres. De manière similaire, des anodes sacrificielles doivent être sélectionnées pour produire des potentiels négatifs plus petits que -0.85v SCE lorsque les composants de titane adjacents sont des parties critiques finement cloisonnées ou sont fortement tendues. Les anodes sacrificielles d'aluminium et de zinc pourraient toutefois être utilisées quand les parties adjacentes de titane se trouvent sous de bas niveaux de tension et forment une section plus lourde, e.g. 6mm d'épaisseur de paroi ou plus. Les anodes de magnésium ne doivent pas être utilisées, leurs potentiels est trop négatif. Une vérification dsu système de protection cathodique est essentielle quand une zone considérable de titane remplace l'acier dans un environnement corrosif.

N'associez pas de manière galvanique les alliages de titane à des métaux et alliages moins nobles activement comme l'acier carboné, l'aluminium, le zinc ou aciers inoxydables actifs à des températures au-dessus de 75oC dans des environnements aqueux contenant de l'acide sulfurique. Le titane absorbera l'hydrogène et cela mènera en fin de compte à des fissures par fragilisation par l'hydrogène. Voir Alliages de titane pour milieux acides.

Prenez garde lorsque vous associez du titane à un métal moins noble lorsque seul celui-ci est revêtu. Tout défaut, dommage ou claquage du revêtement dans des zones localisées va immédiatement causer des attaques rapides contre le métal le moins résistant, à moins que la protection cathodique ou chimique soit disponible ou à moins que la structure de titane adjointe soit aussi revêtue.

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25 février 2011 5 25 /02 /février /2011 10:52

En ce qui concerne les aciers, la martensite (fer α') est une phase métastable issue de la transformation sans diffusion de l'austénite en dessous d'une température martensitique.

C'est une solution solide d'insertion sursaturée en carbone dans le fer α, de même composition que l'austénite initiale. La transformation austénite - martensite consiste en un changement du réseau cristallin (avec un faible déplacement des atomes de fer), mais elle n'affecte pas le carbone : on appelle ce type de transformation "displacive".

La martensite cristallise selon un modèle quadratique hybride. On austénise un acier ( structure cubique face centré )ayant une quantité de carbone supérieur a 0.05% (limite de solubilité du carbone dans le fer alpha pour l’obtention de ferrite ). Lors d'un refroidissement "classique" on observeras la formation de ferrite et de cémentite sous leur forme d'équilibre que l'on retrouve dans le diagramme Fer-Carbone. Pour obtenir une structure ferritique ayant un taux de carbone supérieur à 0.05%. On effectue une trempe: cela consiste a réaliser un refroidissement assez rapide pour permettre la formation d'une structure hybride que l'on nomme martensite. Lors de l'austénitation on observe une diffusion des atomes de carbone dans les interstiels de la maille cubique face centré du carbone gamma ayant la particularité d'être plus grand que ceux de la maille cubique centré.

Lors d'un refroidissement assez lent on va observer une migration des atomes de carbone vers les joints de grain formant de la cémentite. Alors qu'effectuer un refroidissement plus rapide de l'acier austénisé va empêcher la migration des atomes de carbone vers les joints de grain. Et comme l'acier doit retourner sous son état d'équilibre qui est le cubique centré a température ambiante, on observe un cisaillement suivant les plans de direction atomique les plus élevés ( les diagonales du cube formant des triangles équilatéraux ) . Permettant la naissance de la structure hexagonal hybride que l'on nomme martensitique.

La martensite est ferromagnétique.

Elle possède une grande dureté (HV > 800) et une fragilité notable. Elle a une structure en aiguilles (plaques) ou en lattes, visibles avec un grossissement suffisant, après attaque par les réactifs classiques. Ces aiguilles correspondent à des plaquettes internes dont le plan habituel est voisin de (225), orientées à l'intérieur de chaque grain initial d'austénite suivant trois directions parallèles aux côtés d'un triangle équilatéral. Le durcissement de la martensite est d'ordre physico-chimique ; chaque atome de carbone, plus volumineux que l'interstice où il est inséré, écarte les atomes de fer voisins créant une sphère de perturbation autour de lui-même. De ce fait on ne pourras observer l'apparition d'un atome de carbone qu'une fois tous les diamètres de la sphère de perturbation. Le réseau du fer est ainsi fortement distordu, et ces perturbations en bloquant le mouvement des dislocations durcissent l'acier.

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25 février 2011 5 25 /02 /février /2011 10:49



http://www.spearboy.com/index.php?option=com_content&task=view&id=113&Itemid=38

http://www.google.fr/url?sa=t&source=web&cd=3&ved=0CC4QFjAC&url=http%3A%2F%2Fwww.batimedia.com%2Fdocumentation%2FFacade_pigmento_VMZINC.pdf&rct=j&q=architecture%20cassette%20en%20titane&ei=nlpaTfDjDYun8QPPpIHVDw&usg=AFQjCNGOfa-2w7blisuMCnwbaZ147suJLA&sig2=ukLXK5URcBIorMBqL6iSgA&cad=rja

http://www.batimedia.com/documentation/Facade_pigmento_VMZINC.pdf

http://www.stainless-steel-world.net/titanium/ShowPage_fr.aspx?pageID=845

L’immunité à la corrosion atmosphérique, la haute résistance et la légèreté du titane en font un métal idéal pour l’architecture. Les applications incluent maintenant le revêtement intérieur et extérieur, la toiture, les fascias, la boiserie, le revêtement protecteur pour les quais et les colonnes, les œuvres d'art, la sculpture, les panonceaux et les monuments.

L’innovation et le design à prix compétitif ont été les clefs du succès. Près de 2000 tonnes de titane ont été utilisées dans des applications architecturales dans le monde entier, ce qui représente plus d’un million de mètres carrés de toiture et de revêtement. Le musée Guggenheim de Bilbao a attiré l’attention des designers et architectes européens qui travaillent avec le titane, et il y a maintenant plusieurs édifices prestigieux incluant le Glasgow Museum of Science, ainsi le théâtre IMAX qui lui est adjacent, le musée Maritime et le muse Van Gogh d’Amsterdam, qui ont fait un usage intensif du titane pour la toiture et le revêtement.

Le musée Guggenheim est revêtu de 32 000 mètres carrés de feuilles de titane Grade 1 fabriquées selon les spécifications des architectes avec une ondulation introduite de manière délibérée et un finissage à la texture douce. L’épaisseur des feuilles pour la toiture et pour le revêtement est typiquement de 0.3-0.4mm (0.12-0.16 inch), pesant 1.35 - 1.8kg/m2. (.28-.37lb/sq.ft.). Ce bas poids indique que même de larges zones de toiture peuvent être portées des membres structuraux moins massifs, avec les économies d’argent correspondantes.

Le titane a un très bas coefficient d’expansion thermique, la moitié de celui de l’acier inoxydable et du cuivre, et un tiers de celui de l’aluminium. Il est virtuellement égal à celui du verre et du granite, et proche de celui du béton. Donc, l’effort thermique sur le titane est très faible. Des feuilles de toiture de plus grande longueur peuvent être posées en titane plutôt qu’en d’autres métaux, réduisant ainsi le coût d’installation.

Le titane, avec un point de fusion de 1660ºC, (3000ºF), a été certifié être une matière ‘non combustible’ pour la toiture et le revêtement par le ministère japonais de la construction. Le titane non isolé peut soutenir des tests thermiques où la température du métal est maintenue à 1100ºC, (2012ºF).

L’excellente résistance à la corrosion du titane résulte de la formation d’un film d'oxyde stable, continu, hautement adhérent et protecteur sur la surface du métal. Si ce film d’oxyde est rayé ou quelque peu endommagé, il se régénère instantanément, et aucune corrosion n’a lieu. La corrosion par piqûres ou la corrosion générale causée par la pluie acide n’est pas un problème pour le titane. L’utilisation dans des conditions inhabituelles et agressive telles que la déposition de cendres volcaniques, de même que les environnements spa géothermique de haute humidité ont échoué de manière similaire à endommager le coriace et tenace film d’oxyde du titane. Le film est dépourvu de couleur peut produire une variété de spectaculaires couleurs réfringentes dont l’attrait peut être amélioré en traitant préalablement la surface du métal. Des effets allant d’un ton mat et doux à une vive réflectivité , presque luisante, sont possibles.

L’immunité à la corrosion fait du titane un métal beaucoup plus amical pour l'environnement, il n’y a ni corrosion ni écoulements dangereux pour contaminer l’eau de pluie . Le titane ne se dégrade pas lors de son usage et est 100% recyclable. L’un des principaux fournisseurs de titane fournit une garantie de 100 ans contre la corrosion pour le titane utilisé dans des applications architecturales.

Le design, la fabrication, les procédures d’installation et de maintenance et la pratique du titane sont fortement établis et documentés. Les méthodes de profilage, de coupe et d’assemblage ainsi que d’imperméabilisation, quelque peu différentes de celles des autres métaux architecturaux, sont utilisées pour le titane. Le soudage par résistance et le soudage TIG sont décrits dans TIG Design Guide 'Welding Titanium'.

La combinaison du coût réduit de matériel et de la réduction de la masse structurelle lorsque le titane est utilisé peut, avec le design approprié, donner un coût général bien moindre de l’édifice. En compétition avec l’acier inoxydable et le cuivre, le titane a occasionnellement été choisi comme la première option pour le coût le plus bas. La longue vie d’usage sans problèmes des toits, revêtements et autres applications architecturales de titane tend à réduire les coûts de maintenance et de possesion, ce qui veut dire que, sur la base de la durée de vie, le titane sera le plus compétitif des matériaux architecturaux.

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25 février 2011 5 25 /02 /février /2011 10:47

ZINTEK

Bienvenue dans les traitements du troisième millénaire. Des traitements de dernière génération alliant performance anticorrosion, finitions multiples et haute qualité écologique.

A LA DECOUVERTE DU ZINTEK

Le Zintek fait partie de la famille des revêtements de zinc-lamellaire avec cuisson (Dacromet, Magni 565, Geomet…).
Le principe des revêtements lamellaires est d'appliquer une couche de zinc, non pas par électrolyse mais par immersion puis cuisson dans une résine de zinc et aluminium organo-minérale.
Cette couche de base protectrice en zinc-aluminium peut être complétée par des couches de finitions (les Techseal) pour améliorer la tenue à la corrosion, peindre les pièces et/ou régler les coefficients de frottement.
L'aspect final du produit est gris argent ou coloré.

TECHSEAL : LE COMPLEMENT DU ZINTEK

Le Techseal est une gamme de produits de finition organique s'appliquant sur le Zintek (ou sur d'autres revêtements sacrificiels). Les finitions organiques sont des sortes de peintures appliquées en vrac par immersion sur vos pièces. De très faible épaisseur, elles permettent soit de peindre de petites pièces (vis, ressort, clip de fixation…), soit de leur apporter des caractéristiques techniques supplémentaires.
Le Techseal, selon sa formulation, apportera résistance à la corrosion, amélioration du coefficient de frottement ou coloration intégrale de la pièce en vrac.
Exemples d'application : "peindre" intégralement en rouge une pièce en vrac, atteindre les 1000 heures de brouillard salin avec choc thermique, obtenir un coefficient de frottement compris entre 0.12 et 0.18 Ces différents facteurs sont bien sûr cumulables entre eux, rouge+1000 heures de brouillard salin par exemple, voilà la force de la solution Zintek + Techseal.

 

POURQUOI ADOPTER LE ZINTEK

Le Zintek offre des progrès considérables dans les revêtements lamellaires et vous règlera plusieurs problèmes posés par les revêtements électrolytiques ou lamellaires classiques :
- Le mode de production n'engendre pas de fragilisation de la pièce à cause d'inclusions d'hydrogène. Le dégazage devient inutile.

- La cuisson à basse température, 200°C, très en dessous des températures de revenu, limite les risques de modification des caractéristiques des métaux ayant subi un traitement thermique.

- Une compatibilité totale avec les métaux légers : aluminium, magnésium

 

ADIEU CHROME VI ou III ! UN GRAND PAS POUR L'ENVIRONNEMENT

La pression des grands groupes automobiles, en particulier allemands, se fait de plus en plus forte pour des traitements propres. La notion de traitement propre est simple : le produit ne doit pas contenir d'éléments toxiques et doit être recyclable.
Pari gagné pour le Zintek ! Celui-ci ne contient pas de chrome, répond aux nouvelles normes concernant les composés volatiles organiques (VOC) et n'utilise pas de PTFE.
Vous avez enfin trouvé un traitement performant répondant aux cahiers des charges les plus drastiques de vos clients automobiles.

 

COMMENT SERA TRAITEE NOUS VOTRE PIECE

L'application se fera en procédé vrac : les pièces seront regroupées dans de petites panières de traitement. Vos pièces passeront sur nos nouvelles installations informatisées et subiront un décapage par microbillage ou une préparation par phosphatation. Celles-ci seront alors immergées dans le Zintek, essorées puis cuites à 200°. Une deuxième couche de Zintek pourra être appliquée puis cuite. Les pièces seront alors prêtes à recevoir les couches de finition Techseal.

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24 octobre 2010 7 24 /10 /octobre /2010 21:10

 Types d'escaliers

Escalier quartier tournant
escalier à un quartier tournant

Escalier dont l'utilisation fait accomplir un changement de direction durant la progression. Ce changement vaut environ un angle droit. Le sens peut être à gauche ou à droite. Le rayonnement des marches impossible sur un centre unique entraine un calcul spécifique appelé balancement. Si le nombre de marches le justifie, il est possible d'y intégrer un palier de repos qui supprime généralement le balancement.


Escalier demi-tour
escalier demi-tour

Principe identique à l'escalier précédent. Le changement s'effectue sur un demi tour. Un problème est posé pour les marches qui doivent être élargies sur leur partie la plus resserrée,et necessite donc un balancement. Un palier peut également être envisagé selon les cas.


Escalier type échelle de meunier
échelle de meunier

Type d'escalier le plus simple. Ce type d'escalier ne possède pas de contremarches, ici sans rampe, ce qui serait le cas d'un escalier pris dans une cage. L'absence de contremarches permet d'économiser sur le coût de fabrication, mais est peu sécurisant, notamment pour les enfants.


Escalier demi-tour à noyau
escalier demi-tour avec noyau

Escalier identique au type demi-tour, mais dont le ou les poteaux intermédiaires ont été remplacés par une pièce de bois recreusée. Cette variante concerne surtout les escaliers en bois.


Escalier courbe 2 limons
escalier avec deux limons courbes

Escalier essentiellement esthétique. Souvent réalisé avec la technique du lamellé-collé. Assez couteux à la fabrication. Concerne le métal, le bois, le béton sans les limons.


Escalier crémaillère centrale
escalier droit à crémaillère centrale

Escalier décoratif, jamais dans une cage. Nécessite des sections d'éléments appropriés en raison des portées de pièces avec des appuis restreints. Ce type d'escalier peut être réalisé en bois en métal en béton et souvent avec des mixages de matériaux.


Escalier droit à l'anglaise
escalier droit dit à l'anglaise

Escalier décoratif, jamais dans une cage. Les marches sont débordantes au moins du coté de la crémaillère de rampe. Le profil est retourné sur les chants apparents de la marche. Ce type d'escalier est surtout réalisé en bois. Assez couteux en fabrication.


Escalier demi-tour avec palier
escalier demi-tour avec palier de repos

Escalier sans balancement, qui permet d'interrompre une volée de marches.

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15 août 2010 7 15 /08 /août /2010 15:13

Définition (Source InfoVitrail) : (Saint Gobain 1929) C'est une glace en verre trempé. Elle doit être polie et découpée avant la trempe. Ses fragments sont minuscules et non coupants. Sa résistance à la flexion est 5 à 8 fois plus élevée que des glaces ordinaires.
Verre trempé : Feuille de verre plat ayant subie un processus de trempe qui a modifié ses propriétés de résistance à la flexion et aux chocs thermiques. Le verre trempé est un verre de sécurité 5 fois plus résistant qu'un verre plat ordinaire. La technique de fabrication industrielle fut brevetée en 1874, par François Royer de la Bastie. La première analyse théorique de la trempe thermique fut publiée en 1929 par Saint-Gobain. Synonyme : verre ESG.

Il existe deux possibilités de traitement : la trempe thermique et la trempe chimique.

La trempe thermique : (Attention : ne pas confondre avec la recuisson du verre)
La technique de fabrication industrielle fut brevetée en 1874, par François Royer de la Bastie.
La première analyse théorique de la trempe thermique fut publiée en 1929 (verre Securit Saint-Gobain).

Le volume de verre est chauffé jusqu'à 700°C (température où les molécules peuvent se déplacer), puis refroidit très rapidement et uniformément à 300°C par des jets d’air froid.
Les couches externes sont refroidies en premier. La surface se rigidifie car les molécules diminuent de volume et atteignent leurs dimensions définitives avant celles de la couche interne.
Quand les régions internes se contractent à leur tour, elles «tirent» sur la surface et créent une tension résiduelle de compression.

Le procédé crée des tensions permanentes dans l’épaisseur du verre. On distingue trois couches de tensions qui permettent de compenser les tensions inverses subies par un choc éventuel, par une flexion.
La trempe dite « à-plat » est effectuée dans des fours horizontaux.
Avec un verre épais, la trempe est d'autant plus forte si le refroidissement est rapide. Il est difficile de tremper une vitre mince car le refroidissement atteint trop rapidement la couche interne. Au-delà de 2/3 mm d'épaisseur, il est possible de tremper un verre thermiquement. En dessous de cette épaisseur, on pratique la trempe chimique.

Résultats : La résistance à la flexion est accrue considérablement. Un vitrage de 8 mm résiste à une bille en acier de 500 grammes tombant d'une hauteur de 2 mètres tandis qu’une hauteur de 30 cm serait suffisante pour briser un verre non trempé.
Le verre se fragmente en une multitude de petits éclats non coupants en cas de brisure.
Le risque de casse par choc thermique est considérablement affaibli. Si un verre non trempé n'est pas chauffé de façon uniforme (à partir d'une différence de température de 30°C entre deux points), des tensions internes peuvent provoquer sa casse. Le vitrage trempé, quant à lui, résiste à des variations de température de 200°C. Il peut être exposé à une température allant jusqu'à 250°C.
Sa densité diminue.
On ne peut plus le couper ni le percer au risque de l’éclater.
Il est possible de le détremper en lui faisant subir une « recuisson » (montée en température puis refroidissement lent).

La trempe chimique :

Elle est plus facile à contrôler que la trempe thermique mais elle est plus coûteuse et réservée à des verres spéciaux (hublot pour avion).
Le verre est immergé dans un bain salin (sel de potasse ou nitrate de potassium fondu) à 400°C pendant une durée de 12 à 36 heures (ou plus en fonction de la résistance désirée). Les ions sodium du verre quittent sa surface et sont remplacés par les ions potassium qui sont plus grands ; ceux-ci compressent la surface interne qui se met en extension. Il y a donc une compression très élevée sur une très faible épaisseur de la surface.

Résultat :
Le verre est beaucoup plus résistant qu’un verre trempé thermiquement. S’agissant d’un traitement superficiel, le verre trempé chimiquement présente, en cas de casse, la fragmentation typique d’un verre normal. La trempe chimique permet le traitement des feuilles d’épaisseur fine (2-3 mm) qui ne peuvent être trempées avec le processus thermique.

 


PETITE EXPLICATION :

on retrouve la même particularité avec la larme batavique ou de la "goutte du prince rupert"...


recette: prendre du verre liquide et en faire couler une goutte dans un seau d'eau ....

laisser figer dans l'eau et refroidir un petit peu pour la saisir à main nue:

vous ne pourrez la casser à coup de marteau, ni la couper avec une pince ....

par contre en coupant "la queue" de la larme, la larme part en poussiêre !


La vidéo ici :



Ce qui intrigua les maitres verriers du moyen âge a été solutionné par
la physique actuelle ,qui a donnée enfin la solution de cette énigme:
un simple problême de tension interne incompatible avec l'état de compression externe de cette larme ...
en rompant la queue de cette larme, on détruit cette stabilitée ....


pour les curieux, voir ici:

http://en.wikipedia....upert%27s_Drops
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27 juillet 2010 2 27 /07 /juillet /2010 10:03

les cloisons de distribution permettent de délimiter les pièces entres elles.

Elles se mettent en place après la mise en place du plafond (sauf en cas de recherche d'une isolation acoustique spéciale).

Plusieurs matériaux sont possibles : les cloisons alvéolaires, plaques de plâtre sur ossature métallique, les carreaux de plâtre, le béton cellulaire, les briques plâtrières, les blocs creux.

LES CLOISONS ALVÉOLAIRES

La cloison alvéolaire est très légère (environ 17kg au M2), ce qui lui permet d'aller en étage sans soucis de surcharge.

Sa mise en oeuvre est facile, mais la fixation d'objet lourd nécessite d'introduire des renforts en bois pour servir de support.

Sa résistance au feu est de ¼ h, et son indice d' affaiblissement acoustique est de 29dB (très faible).

calculer le matériel nécessaire et le prix d'une cloison sèche

On réalise, dans un premier temps, le traçage de l'épaisseur totale de la cloison sur le sol puis on fixe mécaniquement tous les 50 cm ou par collage la semelle bois. fixation de la semelle bois, reporté sur le plafond.
Grâce à un fil à plomb, on reporte le tracé de la semelle bois au plafond, ainsi que sur les parois verticales. Un rail  bois sera fixé mécaniquement ,tous les 50cm, ou par collage au plafond et sur les parois verticales ( le rail vertical  doit représenter au moins un tiers de la hauteur de la cloison).
Il faudra également penser au passage des gaines électriques, comme le montre le schéma ci joint.
Une clavette bois de guidage sera fixée sur la semelle bois à la jonction avec la paroi de départ.



Avant de poser la première cloison, mesurer la hauteur H (hauteur semelle au plafond),et découper si nécessaire la plaque, en enlevant de toute façon, 5 mm de jeu , nécessaire au montage.
Les clavettes de guidage, placées a chaque tiers de la cloison (une placée au démarrage sur la semelle) servent à fixer deux cloisons entres elles.



Le dernier panneau se place toujours entre deux panneaux (pour fermer une cloison totalement).
Une clavette sera fixé sur la semelle bois encastrée dans les panneaux de chaque côté du dernier panneau.
Trois clavettes, incorporées de chaque côté du dernier panneau, seront coulissées de moitié, puis vissez d'un seul côté.



Dispositions spéciales



Lors d'un départ sur un sol brut, il faut prévoir une protection du pied de la cloison (polyane), en la remontant de 2 cm au dessus du sol fini (dépend de l'épaisseur de la chape de mortier).

Dans le cas d'une pose sur sol fini, il faut utiliser un rail plastique au lieu du film polyéthylène.

Pour les pièces humides EB+p (salle de bain, douche,...), l'utilisation de cloison avec un parement hydro est obligatoire, et un joint central en mousse imprégnée entre le sol et le film polyéthylène.

Pour les pièces humides EB (cuisine, wc,...) le parement non hydrofugé est admis.

Avant tous revêtements muraux, une sous couche (peinture à l'eau) est obligatoire.

TABLEAU DE PERFORMANCE D'UNE CLOISON SECHE

Type Poids Coupe feu Indice d'affaiblissement acoustique
D50 17 kg/m2 CF 1/4 h

29 dB

HAUT

LES PLAQUES DE PLÂTRE SUR OSSATURE MÉTALLIQUE

La cloison en ossature métallique a beaucoup d'avantages.

Elle est légère, permet d'avoir un confort acoustique performant, d'intégrer, à l'intérieur, les gaines électriques et les tuyaux de chauffage. Le seul inconvénient, c'est la fixation d'objets lourds (utilisation de renforts).

calculer le matériel nécessaire et le prix d'une cloison sur ossature métallique

Le montage de la cloison s'effectue avec des rails métalliques hauts et bas, fixés au sol et au plafond, mécaniquement ou par collage, puis des montants métalliques verticaux, espacés à intervalles réguliers (la distance varie selon la hauteur du sol au plafond, 60 cm d'axe en axe pour 2M50), permettent la fixation des plaques de plâtre.

             

La fixation des plaques de plâtre s'effectue avec des vis spéciales plaque de plâtre, espacées tous les 30 cm au maximum et au minimum à 1 cm du bord de la plaque.

Il faut penser à décaler les joints entre les parements (sur le même montant, d'un côté une plaque de l'autre deux plaques).
Dans le cas d'une cloison à parement multiple, il faut décaler les joints entre parements et entre plaques.

L'incorporation d'une laine minérale améliore son acoustique (deux plaques fixées l'une sur l'autre à joints croisées améliorent également l'indice d'affaiblissement acoustique).

Avec ce système, on peut réaliser différentes types de cloisons (acoustique, coupe feu, séparative,...), et de pouvoir choisir sa plaque de plâtre, son épaisseur de laine,...

Dispositions spéciales



Lors d'un départ sur un sol brut, il faut prévoir une protection du pied de la cloison (polyane), en la remontant 2 cm au dessus du sol fini (dépend de l'épaisseur de la chape de mortier).

Dans le cas d'une pose sur sol fini, il faut utiliser un rail plastique au lieu du film polyéthylène.

 

Pour les pièces humides EB+p (salle de bain,douche,...), l'utilisation de cloison avec un parement hydro est obligatoire, et un joint central en mousse imprégnée entre le sol et le film polyéthylène.

Pour les pièces humides EB (cuisine, wc,...) le parement non hydrofugé est admis.

Avant tous revêtements muraux, une sous couche (peinture à l'eau) est obligatoire.

 

Type ossature Type de plaque Poids Coupe feu Indice d'affaiblissement acoustique
sans isolant
Indice d'affaiblissement acoustique
avec isolant
72/48 2 BA 13 22kg/m2 CF 1/2 h 33 dB 39 dB
98/48 4 BA 13 42kg/m2 CF 1 h 40 dB 47 dB
100/70 2 BA 15 26kg/m2 CF 1/2 h 37 dB 43 dB
120/70 4 BA 13 43kg/m2 CF 1 h 43 dB 50 dB


HAUT

LES CARREAUX DE PLÂTRE

Le carreau de plâtre a une mise en oeuvre simple et rapide, mais à un inconvénient : son poids. Il est souvent utilisé pour les cloisons de cuisine, de salle de bains ou de wc.

Il est préférable, à l'étage, d'utiliser des carreaux de plâtre alvéolaire, beaucoup plus légers. Sa résistance thermique est de l'ordre de 32 à 39, selon son épaisseur (50,70,100) et sa résistance au feu (CF) varie de 1H à 4H (bonnes performances).

Pour la pose du premier rang, lors d'un départ sur un sol brut, il faut utiliser des carreaux de plâtre hydrofuge.
Sur un sol ancien irrégulier, il faut placer une lisse en bois (utilisé sur un ancien plancher bois) ou un socle de béton de l'épaisseur de la cloison.

Toute les huisseries devront être mise en place avant le montage du carreau de plâtre (caler la huisserie avec le plafond).

Les parois verticales enduites ,déjà existantes, seront piquetées afin d'avoir une meilleure accroche du carreau sur le mur (pas de piquetage pour le  collage contre un carreau de plâtre ou une plaque de plâtre).
Le mur et l'arête du carreau, en contact avec le mur, seront encollés largement pour une bonne adhérence  (le premier rang sera encollé sur le sol de départ également), puis les autres carreaux , encollés dans les mortaises, viendront s'imbriquer dans les tenons des carreaux adjacents par glissement , en pose à joints croisés (joints horizontaux et verticaux sont égales à 3 mm).
Il est impératif de poser les deux premiers rangs à la suite pour garder un bon alignement de la cloison. Le troisième rang se fera après séchage des deux premiers rangs.

Afin de limiter le retrait du joint, il faut attendre son durcissement (environ 1 heure) pour couper l'éxedent de colle et effectuer ,avec la colle à carreau de plâtre, un léger surfaçage.

Pour la liaison entre le plafond et la cloison, on utilise une colle spéciale ou un mélange plâtre/colle à carreau de plâtre à 50/50 pour combler le vide entre la bande résiliente(fixé au plafond) et le dernier carreau. Une bande à joint sera fixé sur la jonction cloison/plafond pour la finition.
On peut utiliser une mousse polyuréthane expansive , en remplacement de la colle de blocage, lorsque le plafond est en béton ou en brique (ne pas l'utiliser pour un plafond sur ossature métallique), dans ce cas, la bande résiliente n'est pas utile, un espace de 2 cm sera nécessaire entre le plafond et le dernier carreau.

Au dessus d'une ouverture de porte, il faudra découper les carreaux de manière à éviter un joint dans le prolongement de la huisserie(évite la fissuration).

Le harpage est utilisé pour la jonction d'angle. Cette méthode consiste à entrecroisés les carreaux , puis à découper , à l'aide d'une scie , les carreaux dépassants afin de former un angle saillant.

Pour les pièces humides type EB(cuisine,wc), sur sol brut, le premier rang doit être réaliser en carreaux de plâtre hydrofuge .

Pour les pièces humides type EB+p(sdb), les carreaux hydrofuges seront sur toute la hauteur.

Avant tous revêtements muraux, un enduit de lissage est obligatoire sauf pour le carrelage qui peut se coller directement avec une colle appropriée.

TABLEAU DE PERFORMANCE D' UNE CLOISON CARREAU DE PLATRE

* Avec bande résiliente
Epaisseur Poids au m2 Coupe feu * Indice d'affaiblissement
acoustique
50 plein standard 50x66 3 au m2 51 kg CF 1 h 32 dB
70 plein standard 50x66 3 au m2 72 kg CF 3 h 34 dB
70 alvéolé standard 50x66 3 au m2 54 kg CF 1h1/2 32 dB
100 plein standard 50x66 3 au m2 104 kg CF 4 h 37 dB

LE BETON CELLULAIRE

le béton cellulaire est léger, ce qui le rend plus maniable et lui donne la possibilité d'aller en étage. Bon isolant acoustique et thermique, sa mise en oeuvre est facile.

Pour réaliser une cloison , on utilise le bloc cellulaire en épaisseur 70 ou 100 (on ne peut en aucun cas utiliser le bloc cellulaire en épaisseur 50 en cloison).

La hauteur maximum pour une cloison de 70 est de 2,60 m et de 3,20 pour une cloison de 100.

Pour un carreau de 70, la pose de raidisseur (poteau bois ou autres) est nécessaire. La distance horizontale maximum entre raidisseurs est de 5 mètres pour une surface maximale de 10 m2.

Pour un carreau de 100, la pose de raidisseur (poteau bois ou autres) est nécessaire. La distance horizontale maximum entre raidisseurs est de 6 mètres pour une surface maximale de 15 m2.

Dans un premier temps, avant la pose du premier rang, on doit vérifier le parfait niveau de l'assise.

Sur un sol béton parfaitement lisse, le premier rang sera collé directement sur le sol, le lit de colle sera tiré à la truelle crantée

Sur un sol béton irrégulier, une semelle de mortier, parfaitement lisse, sera réalisée avant la pose du premier rang.
Sur un sol en bois , une semelle bois sera fixée sur le sol avant la pose du premier rang.

Sur un sol carrelé, un u en plastique sera fixée sur le sol avant la pose du premier rang.

Le bloc cellulaire se découpe avec une scie à grosses dents et se façonne sans difficulté. Les carreaux sont assemblés à joints décalés avec un mortier colle. Une pelle spéciale crantée et adaptée à l'épaisseur des carreaux est nécessaire pour déposer une couche de colle régulière.

Le premier carreau de départ, sera décalé de 5mm de la paroi verticale, il sera comblé par la suite avec de la mousse polyuréthane.

Les derniers carreaux seront découpés à dimension moins 5mm de façon à interposer une bande résiliente. Le vide sera comblé par de la mousse polyuréthane.

Au dessus d'une ouverture de porte, il faudra découper les carreaux de manière à éviter un joint dans le prolongement de la huisserie(évite la fissuration).

L'inconvénient du béton cellulaire, c'est la mise en place d'objets lourds.

 

  Poids Coupe feu Indice d'affaiblissement
acoustique
7/25/62,5 35 kg 1h30 36 dB
10/25/62,5 40 kg 3 41 dB

LES BRIQUES PLÂTRIÉRE

Bon isolant thermique, mais faible en phonique, la brique plâtrière, malgré son poids, se monte facilement (il existe des briques spéciales pour le montage dans les endroits humides).

LE BLOC CREUX

Le bloc creux, d'épaisseur de 10 cm, peut être utilisé pour réaliser une cloison. Ce bloc, non porteur, est, de nos jours, très peu utilisé car son poids est beaucoup plus élevé que toutes les autres sortes de cloison et plus difficile à mettre en oeuvre.

A SAVOIR

L'indice d'affaiblissement Rw en dB exprime le confort acoustique. Plus Rw est grand, meilleure est l'isolation acoustique. 45 dB est l'indice qui correspond à un bon confort acoustique.

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